+Medina

Médina

Médina

 

 

Auteur(s):

Stefan Dorra

Illustrateur(s):

--

Editeur:

Hans im Glück

Origine:

Non évaluée

Année:

2001

Genre(s):

Jeux de plateau

Famille(s):

joueur passionné

Mécanisme(s):

non évaluée

Thème(s):

non évaluée

Joueurs:

3 à 4

Age:

10 à 100 ans

Durée:

60 mn

prix constaté:

nc

 

 

Dificulté:

Chance:

Stratégie:

Diplomatie:

 

 

 

 

Stefan Dorra-designed game of constructing the medieval Arabian city. Borrowing liberally from both Torres and Big City, could serve as Exhibit A for the case that today's German games fail to break new ground and are content to merely feed upon one another. It doesn't help either that rather abstract rules result in a cold, silent atmosphere devoid of excitement. A failing in perhaps my eyes alone is the utter lack of any historical reality, save one: by the end is constructed a kooky, colorful patchwork of a Medina that resembles the real thing better than any artist could contrive. But the amount of mileage one can take from this purely visual will vary widely. Speaking of graphics, the usually sure-footed Hans im Glück have here made an annoying mis-step, coloring red the tile meant to match the brown buildings.

 

®

Durée d'une partie

1 heure

Jouabilité

Difficile

Hasard / Réflexion

 

 

Nombre de joueurs

Public

Auteur

Stefan Dorra

Éditeur


Année

2001

Type de jeu / mécanisme

urbanisme

Thème du jeu / Décor

Orient- désert

Deutscher SpielePreis

2° Prix 2001

Tric Trac

Tric Trac d'Or 2001

Ma cote d'amour

 

Résumé:

Format: Grosse boite

Type: jeu de placement

Auteur: Stefan Dorra

Éditeur: Hans im Glueck & Rio Grande, 2001

Nombre de joueurs: 3 ou 4 (plutôt 3)

Durée d'une partie: 1 heure

Vous l'aimerez si vous aimez Durch die Wüste, Manhattan, Cathedral, Capitol

Qualité du jeu

Graphisme et matériel

Complexité

Complexity level

 

 

Description

Médina, la vieille ville aux pieds des Monts Atlas, doit être reconstruite. Allez-vous être celui qui bâtira les plus grands palais ?

La Médina.
Le plateau de jeu représente la ville, vierge de toutes constructions. Un rectangle de 176 cases (11x16) entouré par 54 cases "Muraille" jointes aux quatre coins par 4 cases "Tour". Chaque joueur reçoit 4 "Toits" à sa couleur et un paravent derrière lequel il va cacher ses bâtiments, ses bergeries, ses murailles et ses bonhommes. Tous ces éléments sont en bois. Il y a 4 couleurs de bâtiments (orange, noir, gris et marron), le reste des éléments étant blanc. On place les 4 tours en bois aux 4 coins des murailles et les plaques "Palais" et "Tour" à côté du plateau.

Le syndrome des bâtisseurs.
À son tour, le joueur actif va poser 2 éléments, quels qu'ils soient et pris derrière son paravent, sur le plateau, en respectant les règles de pose.

1/ Bâtiments: ils forment les palais. Un palais ne peut en toucher un autre, même en diagonale. Il n'a pas de limite de taille et est en "Construction" tant qu'il n'a pas de "Toit". Pour une couleur donnée, il ne peut y avoir que 1 palais en construction. Une pièce bâtiment se posera donc sur une case vide touchant, horizontalement ou verticalement, une pièce du (seul) palais de sa couleur en "Construction". Si aucun palais de la couleur de la pièce n'est en "Construction", on la posera sur n'importe quelle case vide (sans toucher un autre palais).

2/ Toits: ils terminent la "Construction" d'un palais. Un joueur qui pose un "Toit" (à sa couleur) sur un palais en prend possession. Un palais avec un "Toit" ne peut plus être agrandi avec des bâtiments, seulement avec des bergeries. On ne peut pas poser un "Toit" sur un palais si on possède déjà un palais de cette couleur. Si, quand on pose un "toit" sur un palais, il s'avère que celui-ci est le plus grand de sa couleur, on récupère (même si elle est chez un autre joueur) la plaque palais correspondante.

3/ Bergeries: elles se posent collées à un bâtiment, horizontalement ou verticalement, et ne doivent pas gêner la circulation des "Bonhommes" entre les palais. Elles peuvent être accolées à n'importe quel palais, même s'il possède un "Toit".

4/ Bonhommes: ils se posent en file indienne, un "Bonhomme" ne peut donc être posé que sur une case vide près d'un autre "Bonhomme". Attention, un "Bonhomme" ne peut toucher qu'un seul autre "Bonhomme". Autorisation est faite de commencer une ligne quand la file de "Bonhommes" en cours ne peut plus être continuée (par un bout ou l'autre).

5/ Murailles: elles se posent sur une case muraille vide autour du plateau en partant des tours des coins. Les murailles de 2 tours ne peuvent entrer en contact.

Quand un joueur pose un "Toit" pour terminer un palais et que ce palais touche une muraille, ce joueur récupère (même si elle est chez un autre joueur)la plaque "Tour" correspondante.

Mais, comment je gagne ?
Un joueur qui n'a plus de pièce ne joue plus. Lorsque la partie s'arrête ( quand plus aucun joueur n'a de pièces à poser) on passe au comptage. Chaque joueur calcule son score en additionnant la valeur de ses palais et des plaques "Tour" et "Palais" qu'il a devant lui. La valeur d'un palais est égale au nombre de pièces qui le forme, plus les "Bergeries" accolées, plus les "Bonhommes" et les "Murailles" qui le longe.

Celui qui a le score le plus élevé est déclaré "Grand Vainqueur !".

Note: le jeu ne comporte aucun élément en allemand.

 

Quand on voit la relative simplicité des règles de Medina, on se demande pourquoi personne (ni moi d'ailleurs) n'avait eu auparavant l'idée de ce jeu.

Medina est un jeu de placement aux règles extrêmement simples, mais d'une richesse exceptionnelle. Les joueurs à tour de rôle posent des pièces, agrandissant des palais qui n'appartiennent encore à personne. A son tour, un joueur peut choisir de prendre possession d'un palais en construction. Il ne pourra alors plus être agrandi, sauf peut-être par quelques étables. La place est réduite dans la ville, et les bons emplacements très surveillés. Il faut balancer chaque décision. Choisir, c'est renoncer ! En effet, une fois qu'un joueur aura pris possession d'un palais d'une couleur, orange par exemple, ce joueur ne pourra plus prendre possession d'un autre palais orange. Mais le pire, c'est qu'il peut se trouver contraint d'agrandir un palais orange qui appartiendra à un autre joueur. Tant qu'il peut poser des pièces, un joueur doit le faire, même si cela lui est défavorable.

Ajoutez pour le plaisir quelques règles concernant des marchés, des étables et des remparts qui viennent accroître la valeur de votre palais, et vous aurez touché un grand jeu.

Toutes les stratégies sont possibles. On peut prendre rapidement les premiers palais, ou au contraire attendre que la concurrence s'amoindrisse. On peut jouer large ou serré. On peut par exemple créer les nouveaux palais à des emplacements tellement limités que le jeu s'en trouvera bloqué, personne ne souhaitant en prendre possession. Il arrivera un moment où un joueur n'aura plus le choix ou ne pourra plus choisir qu'entre des décisions défavorables.

Enfin, on ne peux nier un effet mémoire dans le jeu. Chaque joueur possède un nombre de pièces assez limité. Il peut être intéressant de mémoriser quelles pièces il a déjà joué. On saura ainsi s'il est encore en capacité d'agrandir un mur, de prolonger un marché, d'agrandir un palais à l'aide d'étables, etc...



Medina est un jeu ou les pièces sont posées et jamais déplacées par la suite. Il n'en est par moins que les parties sont d'une grande mobilité. Un phénomène qui réjouira les amateurs de Go.


Stefan Dorra

 

Medina

Medina est un jeu de Stefan Dorra, un auteur qui ne faisait plus beaucoup parler de lui ces dernières années. Mais ce pourrait aisément être un jeu de Reiner Knizia, son cinquième jeu de placement après Samurai, Durch die Wüste, Euphrat une Tigris et Rheinländer.

En effet, Medina est un jeu de tactique et de stratégie, un jeu de réflexion dans lequel le hasard n'a pas sa place. Les joueurs rivalisent, sans s'affronter directement, pour reconstruire une vieille cité noyée sous le sable du désert. On bâtit de luxueux palais et de modestes écuries, on restaure les murs de la cité, et bientôt les marchands sont de retour pour la faire revivre. Bon, d'accord, tout cela n'est qu'un prétexte dans un jeu qui reste assez abstrait, mais le charme de Medina vient en partie des belles pièces de bois grâce auxquelles le plateau de jeu, peu à peu, se met à ressembler à une ville arabe, avec ses ruelles étroites, sinueuses et encombrées de marchands.

Medina est un jeu assez abstrait, assez stratégique, qui demande une certaine concentration, mais il reste assez rapide- souvent moins d'une heure- et ne tourne pas à la prise de tête. En outre, l'interaction entre les joueurs y est très forte. En effet, ils bâtissent ensemble des palais qui n'appartiennent à personne tant qu'un joueur n'en a pas pris possession. Il faut donc savoir jusqu'où aller trop loin, jusqu'à quand faire "grossir" un palais que l'on veut sien mais dont un adversaire risque de s'emparer. En outre, plus le jeu avance, plus la cité se remplit et plus les cases libres se font rares, ce qui permet de subtils coups pour bloquer l'adversaire.

Le matériel est luxueux, et les superbes pièces en bois représentant palais, dômes, écuries, tours et murs de la cité donnent aux parties en cours un aspect impressionant. Cela fait d'autant plus regretter le graphisme plat et sans caractère de la boite et du plateau de jeu.

 

Medina is a game by Stefan Dorra, who has published very little these last years. But it could easily be a game by Reiner Knizia, his fifth tile laying game after Samurai, Durch die Wüste, Euphrat une Tigris and Rheinländer.

Medina is, indeed, a tactical and strategic game, a game with absolutely no luck. Players are competing to rebuild the old arabian city of Medina, buried under waves of desert sand. They build gorgeous palaces and modest stables, they restore the city walls, and soon the merchants are back in the narrow streets of city. Well, OK, this is only a pretence, for the game itself is rather abstract, but the charm of Medina owes much to the beautiful wooden pieces which make the board, as the game goes on, look more and more like an arabian city with its narrow turning streets and multicolored buildings.

Medina is rather abstract, rather strageic, and ask for concentration. However, it's also fast paced- usually a little les than one hour- and it's a brain teaser, but not a brain burner. The player interaction is stronger than in many tile laying games, since the players place neutral palace pieces and take control of them later. Therefore, you must decide when to enlarge a palace, and when to stop to take control of it before any other player takes it. Furthermore, as the game goes on, there is less and less free place on the board which makes for some nasty, tricky, subtle blocking moves.

The components are gorgeous, and the nice big wooden pieces figuring palaces, domes, stables, towers and city walls make for a very impressive game. Unfortunately, the box and board graphic are rather flat, which weakens the effect.